Dans les années 1969, une chanson a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Elle a été censurée par beaucoup de médias et même le Vatican. Mais toutes ces vagues d’indignation et de critiques envers ce tube n’a pas empêché qu’il soit vendu en 750 000 exemplaires en France.

L’origine de cette chanson

Ce tube a été écrit pour Brigitte Bardot qui était en ce moment l’ex de Serge Gainsbourg. C’était Brigitte Baudot qui devait chanter ce tube avec Jane Birkin mais celle-ci n’a pas eu le courage de mettre sa voix sur les paroles très provocatrices de cette chanson. Il faut aussi noter qu’en ce moment elle n’était plus en semble avec Serge et elle redoutait une jalousie de nouveau compagnon si elle acceptait de chanter cette chanson avec Serge. C’est Birkin qui finalement a accepté d’accompagner Serge dans cette chanson. Elle a confié même être très contente de l’avoir accepté. Elle ne voulait d’ailleurs pas que cela soit une autre femme qui le fasse avec son mari. Le titre de la chanson aurait pour origine une phrase de Salvador David adressée à Picasso.

Pourquoi ce tube a été tant critiqué ?

À travers ce tube Gainsbourg et Birkin utilisent beaucoup d’onomatopées torrides et érotiques et font preuve d’une liberté sexuelle. Les paroles contenues dans cette chanson étaient jugées d’obscènes. Il a été interdit sur toutes chaînes de radio européennes et même le Vatican a défendu à ses fidèles du monde entier de ne pas écouter cette chanson. La firme Philips avait refusé de produire le disque. Cela n’a fait que donner de la popularité et suscité l’engouement pour cet album qui a finalement connu un succès planétaire. Il est devenu un objet de convoitise que tout le monde achetait en cachette. Sa diffusion auprès du public malgré la censure a été rendue possible notamment par les boîtes de nuit.